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Maître Krabat sur un moulin perché

krabat, otfried preussler, magnifique prénom, d'une fluidité supérieure à celle du livre, corbeaux, moulin, frère jacques, dormez vous? oui!Krabat, Ofried Preussler

Avis chrono'

Un récit jeunesse (presque un classique en Allemagne paraît-il) que j'ai trouvé vraiment déroutant. La forme est celle du conte, indéniablement, mais j'ai été génée par une gestion très contestable des effets et du rythme... Le lecteur doit s'armer de patience. Prévoir café.


Comment je fais pour être à nouveau en retard sur mes billets? C'est simple, j'ai chaque soir la flemme de me pencher sur mon blog parce que je profite à fond de mes vacances et pas forcément pour lire.

Du coup, ça doit bien faire un mois que j'ai fini Krabat, c'est dire si je vais être précise... Petite anecdote, hier soir, justement comme nous en parlions, C'era me demande "Mais c'est quoi le nom du personnage principal?" et moi de chercher, de chercher... Pour finir par m'apercevoir que je ne m'en souviens plus! Damn'

Un peu plus tard, illumination. "Euh... c'est Krabat le héros..." Pathétique.

Je vous propose donc (comme souvent) un avis reconstitué. Je lis un livre. J'en oublie la majeure partie. J'en garde une vague impression. Et je reconstruis une intrigue façon créature de Frankenstein à partir de ça. - Fin de la parenthèse "les coulisses de Tale Me More"

Donc, Krabat, notre héros si bien nommé, est le personnage central de ce conte de 320 pages. Trois centaines de pages à attendre qu'il se passe quelque chose. J'exagère un tout petit peu. Peut-être.

Le garçon, orphelin, arrive dans un moulin attiré par une curieuse voix dans sa tête (un conte, j'ai dit). Il devient apprenti, sous les ordres d'un étrange maître (enfin, même pas tant que ça).
Le 12e apprenti. Et les mois passent, passent. Dans ce moulin, les garçons, sous la forme de corbeaux, apprennent la magie noire.

Sauf que tout est comme recouvert d'une couche de neige. Mou et paisible. L'école de magie, ce n'est pas un rebondissement, ça arrive, c'est tout. Et croyez-moi, ce n'est pas Harry Potter avec lancements de sorts et cours de potions magiques. Les corbeaux sont posés en ligne, le maître lit un livre et voilà tout. Pas de quoi en faire une histoire (au sens propre).

L'ensemble des évènements qui auraient dû constituer des points culminants, des révélations, se contentent d'être énoncés. On a tout senti venir à des kilomètres, en plus.

Il est presque impossible de ressentir à la lecture une quelconque émotion. A la toute fin, quand même, arrive l'épreuve finale... Roulement de tambours... Trop tard, c'est déjà fini.

Une très très curieuse écriture, qui ne met jamais en avant la moindre chose. Un récit atone.

Je tiens à préciser que ce livre m'appartient. Comment et quand j'ai pu l'acheter, je l'ignore. Je soupçonne Radicale qui en 2010 a publié un article sur ce livre, de m'avoir bassement tentée. Si c'est le cas, j'aurais dû me méfier de ce qu'elle disait de l'écriture...

Lien permanent Catégories : Pharmacie 6 commentaires

Commentaires

  • Ouais, je vais jouer mon joker sur celui-là ! Depuis que j'ai goûté à la série Harry Potter, je ne sais pas si je pourrais vraiment lire un bouquin comme celui-là...

  • Là, c'est sûr on est trèèèèès loin de la saga H.P. :)

  • Un lecteur qui s'arme de patience peut-il être un lecteur adolescent ?!

  • Ah! Alex et ses profondes questions philosophiques...
    J'ai droit à combien de temps pour cette dissert?

  • Euh... je passe mon tour aussi :)
    J'ai besoin qu'il se passe quelque chose dans mes lectures ! ^^

  • Là, on sent qu'il pourra bientôt se passer quelque chose. Faudra juste être bien attentive, parce que ça passera aussi vite qu'une vache par la fenêtre du TGV.

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