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Crotte d'Ubik

(Mes excuses. Suis en panne d'humour et de titres)

Longue vie aux rappels automatiques, un peu plus et j'oubliais ma participation à la lecture commune!

Mais que voulez-vous, j'étais plongée dans un texte, qui n'est pas un roman mais un document méthodologique, que je ne peux qu'aimer puisque qu'il me rejoint sur cette certitude: on ne travaille bien que dans l'urgence! Au diable les plannings, les prévisions et anticipations... Venant d'un éminent spécialiste je trouve ça délicieux!

Et juste à ce moment... bip bip... Rappel, « merc 8 sept, LC Ubik ».

Quelle coïncidence! Travaux pratiques, écrire un article dans l'urgence.

Un coup d'œil sur le forum et je m'aperçois que la moitié de mes camarades a déjà rendu sa copie. Promis, je ne triche pas, j'irai lire tout à l'heure!

Ubik_dick.jpgUbik, Philip K. Dick

Roman de science-fiction, genre que je pratique fort peu, qui porte lourdement, (dans mon imagination!), son bon demi-siècle, relégué au rôle du vieux papy, de l'ancêtre. Avant que ne déboulent les vampires aux torses luisants, les jeunes magiciens à lunettes et autres créatures poilues et baveuses de la fantasy, qui remplissent les étagères des librairies.

Je digresse, mais c'est pour la bonne cause! Joyeux Anniversaire à Livraddict (dont vous êtes presque tous membres) qui fête aujourd'hui sa première année!

Le troisième Livraddict mag traitait justement de la Fantasy. Il connaît déjà un énorme succès : c'est par ici! 

Ma lecture d'Ubik date un peu... beaucoup en fait. Elle fait partie de ma douzaine d'articles en retard! Sur le coup, j'étais satisfaite. Bonne note dans le classeur jaune. Mais avec le recul, beaucoup moins...

Je retarde le moment du résumé! C'est bien trop difficile... Des entreprises futuristes, l'une qui fournit des « psis », capables de pénétrer dans les pensées pour les espionner, l'autre, concurrente, qui propose à ses clients de les protéger des « psis ».

Dans cette dernière, dirigée par Runciter, Joe Chip, le (anti) héros est employé. C'est plus ou moins un raté. Il n'a plus un rond. Or, dans ce monde, tout est payant. Pas moyen d'ouvrir une porte, prendre une douche ou activer sa propre cafetière sans glisser une pièce dans une machine. Capitalisme enragé.

A partir de là, ça devient compliqué. Il y a Runciter, le patron, qui consulte sa femme morte, maintenue en « semi-vie ». Puis il meurt lui-même et des trucs se mettent à apparaître, des gens à mourir ratatinés et momifiés en accéléré... Puis les objets se mettent à régresser dans le temps et Joe part en quête de l'Ubik, produit magique anti-corrosion temporelle... Ou quelque chose comme ça, je sais pas trop... Une histoire de publicités, d'anachronismes... Il y a aussi les différentes « réalités »...

Ubik est considéré comme un chef d'œuvre de la science fiction, un incontournable.

Force m'est de constater qu'en effet, je n'ai pas su contourner. J'ai foncé droit dans le mur et il me semble n'avoir absolument rien compris... C'est désagréable!

En partie volontaire, je suppose, de la part de l'auteur mais quelque chose me dit qu'une illumination finale devait jaillir chez le lecteur lambda. Je suis restée dans le brouillard complet!

Allons donc faire un tour chez les autres participants à cette lecture commune, je les sens plus habitués, déjà, à la SF et plus enthousiastes!

Taliesin: J'ai honte. Non seulement il a tout compris à chaque relecture, mais il n'a modestement pas dit que Dick était un Dieu.

Mr Zombi: ouf, il envisage qu'une fin si ouverte puisse en "rebuter certains". Mais lui aussi, il adore... Un truc de mec?

El Jc: Tout est dit. Et je comprends en le lisant pourquoi je n'ai pas accroché. C'est trop pour moi.

Lalou: Tiens, non, sur les filles ça marche aussi...

Fattorius: Perplexe, mais avec une argumentation bien supérieure à la mienne!

Lien permanent Catégories : Pharmacie 5 commentaires

Commentaires

  • C'est vrai que quand on a pas forcément l'habitude de la SF, c'est pas forcément facile de s'immerger dans Ubik je pense, mais au moins tu as eu le mérite d'essayer ^^

    Sinon j'ai beaucoup aimé la blagounette dans ton titre d'article et les petits résumés de nos billets, c'est très sympa je trouve ^^

  • La fin ouverte ne m'a pas gênée même si elle m'a déroutée sur le coup ^^
    J'ai trouvé ce roman génial aussi pour ma part, et je resterai modeste à propos de Dick, car Gaiman est déjà mon Dieu et je ne sais pas s'il y a assez de place pour deux :p

  • Le titre de ta chronique ? Je suis fan ;o) et je suis sûr qu'avec son humour Dick aurait approuvé aussi ! Il est parfaitement admis que l'on puisse se sentir dépasser par un roman de cet auteur je te rassures, rien de grave à cela. C'est même une spécifité de l'auteur de jouer avec ses lecteurs au petit jeu du questionnement de la réalité. Un truc de mec ? Non je ne pense pas je connais quelques lecteurs du beau sexe qui ont particulièrement aimées. La SF démodée après un âge d'or il y a 50 ans ? Non résolument non ! La SF c'est le présent, l'avenir proche et beaucoup plus éloigné. Un genre qui ne fait plus guère recette aujourd'hui je te l'accorde volontiers, mais un genre terriblement contemporain et visionnaire de par les thèmes qu'il traite ou qu'il aborde.

  • He oui, sur les filles ca peut aussi marcher. :-)

    J'adore ton titre d'article (mais j'avoue, il m'a fallu trois minutes pour le comprendre, j'suis un peu blonde à l'intérieur).

    De mon côté, comme El JC, je ne trouve pas que la SF soit un genre dépassé. J'aime la SF, même si je n'y connais pas grand chose, car j'ai l'impression que c'est "intemporel", parce qu'en dehors du temps. Ubik, par exemple, était "futuriste" en 1969, et pour nous c'est le passé. Mais ca ne me gêne pas le moins du monde... les repères sont tellement bouleversés que ca ne me pose aucun souci ;-)

    Maintenant, comme je le disais sur le blog de Fattorius, tous les goûts sont dans la nature ! Merci à toi d'avoir participé à cette LC!

  • Je n'ai pas voulu dire que la SF était dépassée, même si les grands titres ou les auteurs "célèbres", pour moi, "datent"...Dune, Ubik. Asimov, Le Guin.
    Mais il faut du temps pour devenir patrimoine!

    J'entendais plutôt par là qu'auj la fantasy se taille la part du lion. A tort ou à raison, je ne sais pas.

    En sf, je suis relativement novice. Mon prochain titre sera certainement les chroniques martiennes de Bradbury. Ou fahrenheit 451.

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