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Q.I. Va là

Potens_Desjours.jpgPotens, Ingrid Desjours

Potens – du latin « puissant » - est un club select à ramifications internationales, un club pour surdoués. Quand l'une des membres est assassinée, la psycho-criminologue Garance tente d'infiltrer ce cercle.

J'avais flashé sur les couvertures originales de cette fraîche collection Nuit Blanche. Aussi me suis-je empressée de postuler à ce partenariat. Un grand merci, donc, aux éditions Plon!

Ed_plon.jpg

Entrée houleuse dans ce roman, dont la lecture devait pourtant constituer le clou de mes vacances et que je gardais pour la fin. Dès les premières pages je me suis sentie gênée par l'écriture, le vocabulaire choisi me semblait affecté, très peu naturel, accumulation de « beaux mots », certes, mais à l'assemblage artificiel.

Toutefois, je pense que l'enchaînement entre Blessés et Potens (et quand je dis enchaînement... Moins de 30 secondes. Le temps de poser le roman américain, de saisir celui-ci et de l'ouvrir) ne pouvait se faire sans heurt. La sensation désagréable s'est atténuée par la suite, sans complètement disparaître.

L'intrigue en elle-même m'a plutôt laissée sur ma faim. Bien sûr, je fus impatiente de connaître le dénouement, relativement imprévisible, mais l'ensemble reste décevant. Le club pour surdoué ne prend pas la place qu'il pourrait avoir. Il ne s'y passe strictement rien de rien. Ni défi, ni énigme...

Le personnage central, celui de Garance, est assez antipathique. Névrosé, prévisible. L'intrigue secondaire que devait constituer son passé se laisse deviner dès les premiers chapitres.

Autre problème, le récit verse souvent gratuitement dans le gore, le glauque, le cru (violence ou sexualité) sans que cela soit nécessaire. Le but est-il d'écoeurer le lecteur? Mais est-ce encore possible avec la phéthore de séries policières? De nous choquer? De nous accrocher? Dans ce cas, je trouve le procédé excessif. Plus on en dit, moins il reste de place pour l'imagination et pour la peur.

Bilan plutôt mitigé, pour moi, qui ai apprécié néanmoins certaines analyses psychologiques très fines. J'irai voir à l'occasion le premier roman d'Ingrid Desjours, Echo. Et si j'en ai la possibilité, les autres titres de la collection qui reste très alléchante!

 

Les autres lecteurs du partenariat ont l'air nettement plus enthousiastes: contre- arguments chez Wal, Jellybells.

P.S. Petit bémol technique, agaçant pour moi qui prend toujours soin de mes livres: la pellicule plastique qui donne à la couverture son bel aspect mat s'est peu à peu décollée sur les bords et dans les coins. J'ai fini par devoir l'ôter complètement. Pas de trace, mais un noir banal à présent.

Lien permanent Catégories : Morgue 6 commentaires

Commentaires

  • Avis contraire de Dup, je me laisserai quand même tenter rien que pour l'histoire.

  • Tu aurais dû laisser un lien vers cette autre critique dont tu parles je l'aurais ajoutée.

    Je pense que c'est un livre qui trouvera son public, pour l'histoire. Qui pourtant n'a rien d'extrao.... zut, je recommence...

    Je me tais.

  • Même remarque pour le film plastique mais je suis plus emballée que toi concernant le livre !

  • Je l'ai lu aussi pour ce part', et j'ai vraiment apprécié! chacun son délire hein...je comprend, que ça puisse ne pas passer pour certains! jpense que le coté cru, etc c'est un peu le genre ça passe ou ça casse...
    même problème pour la couverture..ça m'agace aussi, d'autant que je la trouvais bien sympa!!!

  • Je me demande si c'est un problème sur la collection entière ou seulement sur ce titre.

    (Hier en librairie, j'ai examiné Usurpé sous toutes les coutures.)

    Sinon, je n'avais jamais vu ton blog, très sympa!

  • Pareil pour la couverture et ça m'a aussi énervé ... on comparera os avis sur Echo !

Les commentaires sont fermés.