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wild wild west

  • Journal du Far West

    des nouvelles du monde, couverture , folio, paulette jilesDes nouvelles du monde, Paulette Jiles

    Même époque, ou presque, que ma récente lecture Des jours sans fin : 1870 aux Etats-Unis, l'après guerre de Sécession, l'ouest encore à moitié sauvage, les voyages périlleux, les bandits et les indiens embusqués. Mais tandis que dans le roman de Barry deux jeunes hommes adoptaient une petite indienne orpheline, dans celui de P. Jiles c'est un vieil homme, ancien combattant et ancien imprimeur qui accepte de reconduire dans sa famille une petite fille enlevée par les indiens quand elle avait six ans.

    Des deux romans c'est celui-ci qui a ma préférence sur presque tous les plans. Pour l'écriture d'abord : beaucoup moins de fioritures. Pour les deux personnages principaux, dont la psychologie est plus détaillée. Le capitaine Kidd colporte des nouvelles, traversant la région pour lire le soir à haute voix à son public des journaux en provenance du reste du pays ou d'Europe. C'est pourquoi on fait appel à lui pour reconduire Johanna chez les siens. 

    C'est surtout la petite qui est attachante dans le roman. En quelques années seulement, elle a tout oublié de sa langue maternelle, elle est complètement devenue indienne et ne pense qu'à s'échapper pour rejoindre les siens - pas ceux vers qui on la ramène. Elle ne comprend plus rien aux villes, aux vêtements, aux usages mondains. 

    Le roman tourne principalement autour de ce sujet de l'apprivoisement mutuel. Mais c'est aussi un road movie en chariot, avec péripéties et échanges et tirs. 

    Lecture rapide et agréable.