So shocking, Alan Bennett
De toute façon cette année est foutue. Autant en profiter pour lire tout ce qui traîne au fond des tiroirs. Voici donc deux nouvelles presque aussi médiocres l'une que l'autre, dont on attendait - j'attends toujours - un peu d'humour. Ah. Ah.
Dans la première, une veuve guindée met du beurre dans ses épinards en jouant la patiente factice pour des étudiants en médecine. Ces petites scènes de faux symptômes étaient le point culminant du bouquin. A côté de ça, elle loue une chambre dans sa maison; Et le jeune couple lui propose de payer le loyer en la laissant les regarder faire l'amour. Elle accepte faute de savoir décliner. Aucun intérêt ni à la scène, ni à la pseudo-satire d'une bourgeoise vieillissante et frustrée . Elle fait un trou dans le mur après pour continuer à mater.
"La vie sexuelle des Donaldson avait été pour l'essentiel silencieuse (et n'avait en tout cas jamais endommagé leur mobilier)."
Dans la seconde si je me souviens bien un grand fiston gay se marie avec une femme pour son argent et son amant le fait chanter en le menaçant de tout dire à sa mère. Pendant que son père se tape sa femme.
Je ne dois pas être tenue responsable pour la pauvreté et le manque apparent d'intérêt de ce synopsis.
Vite avant que la déprime littéraire ne m'engloutisse corps et âme... Nietzsche n'a rien sorti de nouveau pour Noël ? Ou Musso?