Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

superstition

  • Vacances à Bamako

    la malédiction du lamantin, moussa konaté, polar, litt malienne, meurtre divin, superstition,  mali, bozos, j'allais dire une bêtise mais je m'abstiensLa malédiction du lamantin, Moussa Konaté

    Avis chrono'

    Une histoire un peu trop rapide à mon goût mais qui n'est pas dénuée de qualités. L'enquêteur se voit mettre des bâtons dans les roues lorsqu'il s'attaque à un double homicide imputé à une divinité. Un récit qui s'interroge sur l'influence des traditions dans notre monde moderne.


    extenso.jpgAprès l'Inde, le Mali... Mais seulement dans mes livres! Dans le monde réel, cinq heures de voiture sous un soleil de plomb c'est déjà bien assez loin pour moi!

    La malédiction du lamantin est un roman policier malien (+1 pour ma carte!) de faible densité. Une poignée de pages, une enquête rapide, un dénouement plutôt satisfaisant. Sans être déçue, je n'ai pas eu la sensation d'être rassasiée.

    L'inspecteur Habib doit faire face à deux morts inexpliquées, celle du chef de la tribu des Bozos et de sa femme, que la rumeur ne tarde guère à mettre sur le compte d'une divinité courroucée: le lamantin.

    "Si tu me demandes s'il y a un pouvoir, je te répondrai qu'il y en a en fait deux. Il y a ceux qui sont au pouvoir par la grâce de la colonisation, et ceux qui s'estiment les héritiers du puvoir ancestral.
    Au sommet même de l'état, on reconnaît cette dualité. Une autre m'a trouvé au bureau sans rendez-vous; ils pourront rencontrer n'importe quel ministre, n'importe quel président de la République de la même façon. "

    L'écartèlement entre société moderne et tradition ancestrale est bien rendu, mais autant, avec La chanson du jardinier, je me suis crue à Bombay, autant le Mali m'est resté fermé.

    Le jeune policier qui accompagne Habib a seul éveillé chez moi un peu de sympathie et quelques sourires. Pourtant je n'ai pas de réelle critique à formuler, en dehors du manque d'épaisseur...

    Je ne sens pas l'envie d'approfondir, je ne vais pas me forcer.

    Je suis frivole, dans mes lectures, ces temps-ci, satisfaite d'un rien, incapable de détester, impatiente toutefois d'un nouveau gros coup de coeur. Devant moi, une petite pile de livres. Peut-être que...?

    Lien permanent Catégories : Pharmacie 3 commentaires