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homophobie

  • Livres pour finir l'année désespéré·e - 2e partie

    Thème du prochain bookclub lyonnais : Intolérance. Dans la sélection j'ai commencé par lire

    Non Edouard Louis n'est pas notre 1er ministre, Eddy Bellegueule, Zulu, apartheid, homophobieEn finir avec Eddy Bellegueule, Edouard Louis

    Maintenant j'attends le débat avec le reste du groupe... va y avoir de la houle. C'était avant que je reprenne le blog, mais en résumé : caricatural au possible. Le gamin est victime de brimades à l'école parce qu'il est efféminé - dans le roman cet adjectif est nécessaire et suffisant pour qu'en grandissant le gosse soit homosexuel - il grandit dans un milieu de gros bouseux débiles, violents et alcooliques et va tout faire pour s'émanciper par les études. L'écriture est déplaisante, le sujet méritait mieux et je n'ai pas osé aller voir l'adaptation récente en film.

    Puis j'ai eu le temps, pour une fois, de m'attaquer à un second titre.

     

    Non Edouard Louis n'est pas notre 1er ministre, Je connais un vegan qui va se sentir persécuté, Eddy Bellegueule, Zulu, apartheid, homophobieZulu, Caryl Férey

    Je l'ai préféré à Eddy Bellegueule, mais c'était d'une telle violence qu'y associer le terme "intolérance" semble un peu léger. L'Afrique du Sud post-apartheid qui sert de décor au roman est écorchée, peau encore à vif et je me suis sentie tout du long très angoissée par l'atmosphère. Je ne voyais pas l'Afrique du Sud dans un état si critique. On nous entraîne loin des coins touristiques, dans d'immenses quartiers de relégation où l'on assigne les populations les plus pauvres. La misère sévit, la police est corrompue, la drogue et le sida se disputent leurs proies : de pauvres gamins même pas encore adolescents.

     Il ne s'agit pourtant pas d'un roman historique, mais d'un polar. Nous suivons une équipe de flics qui enquêtent sur le viol et le meurtre de jeunes blanches filles à papa. Le roman abonde en scènes écœurantes de violences et de tortures. Quand ce n'est pas l'intrigue policière qui apporte cette pesanteur poisseuse, ce sont les pages qui nous entraînent dans la vie privée des enquêteurs. Divorce, maladie, passé secret et étouffant.

    Bilan

    Déprime, nostalgie, roman mou et spongieux : check avec le Cheval soleil

    Déprime, monde en perdition, aucun espoir en vue, roman violent et flippant: check avec Zulu

    Je suis sûre que vous vous demandez ce que j'ai encore en réserve pour demain... Mmhh. Vous reprendrez bien un peu de violence ? Avec un peu d'antisémitisme ? C'est ma tournée, c'est Noël.

    Lien permanent Catégories : Pharmacie 4 commentaires