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gentil mais assassin

  • ... si tu veux pas qu'il glisse

    laisse pas trainer ton fils, gentil mais assassin, Le bon père, Noah Hawley

    "En Amérique, le crime n'est pas seulement ce qu'une personne fait, mais ce qu'elle est. Dans ces conditions, la réhabilitation se révèle impossible ; seul le châtiment est envisageable."

    Le candidat démocrate à la présidence des États-Unis, porteur d'espoir, adulé, est assassiné durant un meeting. Le tireur présumé est un gamin qui a quitté la fac depuis un an pour un trip à travers les Etats. Ses parents sont divorcés depuis des années, son père a fondé une nouvelle famille.

    C'est ce père qui raconte et tout le récit tourne autour de son obsession : innocenter son fils, qui refuse de se défendre, muré dans le silence.

    Je n'ai trouvé aucun charme au livre, tout au plus un début d’intérêt, éveillé après 300 pages. Bien sûr, on attend de savoir si le gamin est coupable ou non, mais pour autant je n'ai jamais eu l'impression qu'on tentait d'en faire du suspense. Ce n'est pas un thriller. 

    Les petits épisodes qui racontent l'année de vagabondage du gosse nous approchent de la résolution mais n'apportent pas grand chose au roman. En revanche, les curieux de ce genre de phénomènes (tueries de masse, assassinats politiques) trouveront leur bonheur dans les nombreux passages qui évoquent ces faits réels.

    Je pense que l'idée était de nous identifier au père, que ferions-nous si un jour la police débarquait pour nous annoncer que notre enfant est un monstre ? Et aussi d'inviter le lecteur à s'interroger sur la responsabilité des parents, particulièrement des parents divorcés. Ce qui n'est pas une mauvaise question. A quel point l'enfant est-il le produit de sa propre volonté ?