Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

adam roberts

  • DO NOT ENTER

    chose en soi.jpgLa chose en soi, Adam Roberts

    Le titre me fait penser à l’ambiguïté qui m'avait marquée (favorablement) avec Une machine comme moi de McEwan. La chose en elle-même ou en nous-même? L'option retenue est la première, ça au moins je l'ai compris... J'ai dû abuser de la science-fiction, j'ai comme des symptômes d'overdose. Il n'était même pas sur une liste ! Il était juste "beau", à la bibliothèque. Pour me punir de ma superficialité, je me suis forcée à le finir.

    Il y a de la philo là-dedans, au point que ça devrait faire l'objet d'une barre Nutriscore sur la couverture. On serait dans du "E / Rouge". Dès la première page, on oublie de me prendre pour une imbécile, paradoxe de Fermi par-ci,  paradoxe de Fermi encore et penserait-on à me faire un encadré de cours ? Qui doit se relever à poil à une heure du matin pour trouver son portable égaré et vérifier sur Google ?

    Pour éviter que ce soit vous, même si l'idée n'est pas forcément déplaisante : Fermi se demande où sont les extraterrestres, puisqu'il serait improbable que l'on soit la seule planète avec de la vie. Je ne comprends même pas qu'on puisse se poser cette question... Entrer en contact avec des entités à ce point différentes? Quand on n'est même pas foutus de dialoguer avec des chèvres, qui sont des mammifères et avec lesquelles on partage la même planète depuis des milliers d'années.? Autant dire des copines d'enfance. Faudrait voir à commencer petit, mais ça n'est qu'un avis personnel. Après il y aura les méduses. Puis les lombrics. Et les (j'allais faire une plaisanterie politique. Je ne fais pas trop de plaisanteries politiques d'habitude, si ?)

    Tiens... je ne saurais même pas dire s'il y avait des extraterrestres au final dans ce livre... Je ne crois pas. Mais Kant, oui, avec une pensée presque compréhensible : notre esprit est conditionné à voir les choses d'une certaine manière, par exemple avec des prismes de temps et d'espace, mais rien ne garantit que le monde réel soit ce que nos sens perçoivent. D'où la "chose en soi" que des scientifiques veulent approcher en utilisant une intelligence artificielle qui serait délivrée de nos biais. Et au milieu de ce vaste bordel, d'humains qui s'entretuent, d'apparitions et de téléportations,  il y a des scènes dans le passé et dans le futur (pourquoi ? quel lien avec l'histoire?), un couple de mecs qui voient des choses étranges, un gars qui couche avec un fantôme, de la banquise, dieu. La moitié du temps je n'ai rien compris. L'autre moitié j'ai détesté.

    Mention archi-spéciale à ce qu'il ne faut pas me faire, mais alors jamais, jamais, jamais plus: SOIXANTE pages écrites à l'ancienne avec tous les "s" remplacés par un s long, ce "s" étiré en hauteur au point de ressembler au f.  Un petit rechercher/remplacer et hop pour l'auteur c'était fini. Mais nous ? Nous on le lit ce livre ! Aucune raison valable de faire ça. Pur sadisme.

    Je ne dirai rien des filles dont le principal argument pour vous embaucher est de passer dans votre chambre le soir. Pour la dernière RH que j'ai connue, je me serais barricadée.

    Semaine foutue pour foutue, j'ai aussi regardé "Cloclo". Je me confirme à moi-même que Claude François est mon Rousseau de la musique.

    Pour nous réconforter, rejouons avec l'autre Claude en commentaire !

     

    Lien permanent Catégories : Morgue 7 commentaires