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    désarrois, perturbé et perturbant, torless, moyenne pioche, trop de têteLes désarrois de l'élève Törless, Robert Musil

    Impossible de me souvenir pourquoi j'avais l'impression de connaître ce titre depuis très longtemps. Comme on connait de nom des classiques, sans les avoir encore lus. C'est une émission radio ( sur le harcèlement ? le bizutage ? l'école ?) qui a ravivé l'envie de le lire.

    1906 la première publication. C'était tout à fait mon genre d'écriture, celle que je lisais ado, celle de la bibliothèque familiale, ce qui ne sera jamais désagréable. Mais je pense que ça n'avait pas la portée d'un classique, ni d'un livre que j'aimerais relire ou partager. 

    Le texte est froid, perturbant, très cérébral et pour une histoire de persécution entre jeunes garçons dans l'école militaire où ils sont pensionnaires, je n'ai pas souvenir que ça m'ait beaucoup émue. Je n'ai pris parti pour personne, je ne sais trop pourquoi. J'ai laissé à Törless son désarroi moral sans arriver à le partager.

    Pourtant je ne peux pas faire le reproche d'un manque de réalisme. Il se pose de bonnes questions.

    Peut-être que tout était un peu trop sous-entendu, y compris le thème principal et les questions sexuelles (prostitution, viols entre les élèves). Le sous-texte, c'est délicieux si c'est ludique, amusant, ironique, complice. sinon, un peu de clarté ne nuit pas. L'esprit des autres est bien trop souvent un puits insondable pour moi. Si même lire ne m'éclaire plus... 

    Je ne vais pas dire mauvaise pioche... il y avait quelque chose.