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Force animale

zoo city, beukes, afrique du sud, couvertureZoo city, Lauren Beukes

Au moins cette fois-ci je ne peux pas reprocher à une oeuvre fantasy de toujours rimer avec jeune public. Sans être exactement trash, c'est violent. Le récit se passe dans une Afrique du Sud (pays de son auteure) sombre et violente, dans une sorte de ghetto où vivent les "animalés", des humains qui ont commis de lourdes fautes (pénales ou morales, ce n'est pas bien aisé à saisir) et se retrouvent alors par une sorte de magie, associés à un animal. Ils ne peuvent ni s'en éloigner beaucoup sans souffrir, ni s'en séparer et si l'animal meurt, ils meurent. L'idée est bonne.  L'animal semble être une incarnation du fardeau de la conscience - même si en soi se voir adjoindre un chien ne semble pas une horrible torture, imaginez celui qui se retrouve lié à un requin. Finies les vacances aux sports d'hiver. 
Bon. Ils ne partent pas beaucoup en vacances. La plupart sont pauvres et/ou délinquants.
Étrangement l'arrivée de l'animal est accompagnée du gain d'un pouvoir magique plus ou moins utile. Par exemple, celui de se rendre invisible. Comme beaucoup de choses dans ce roman, il est difficile d'en comprendre la portée symbolique. pourquoi ce cadeau avec l'animal-punition ? 

A côté de ça, c'est aussi un thriller , puisque l'héroïne, accompagnée de son paresseux et dotée de la capacité de visualiser les objets perdus de chacun.e et de suivre un fil jusqu'à les retrouver est engagée pour retrouver une gamine, une star de la chanson. 

Je n'ai pas eu la sensation que le roman voulait la retrouver. On enquête, on piste, on solutionne le mystère, certes. On parle surtout des humains, des bas-fond, de la violence. Du sida qui apparaît inévitablement dans les récits qui se situent en Afrique. 

J'ai peiné à passer un obstacle. Quel nom lui donner ? L'écriture était ardue à déchiffrer. Je n'ai jamais eu autant besoin d'un dictionnaire; Je n'ai presque jamais trouvé les mots que j'y cherchais. Un peu de dialecte ? Des connaissances dans le domaine de la musique ou de la pop culture que je ne possédais pas ? Des marques de fringues ? Des espèces animales ? Parfois même le contexte ne me suffisait pas pour deviner dans quel domaine je me situais. 

Ce n'était pourtant pas mauvais. Juste très étrange, comme de découvrir un nouveau genre littéraire. Il n'y a que la S.F. pure et dure, un peu à l'ancienne, qui me fasse le même effet. Devoir m'investir; Etre étrangère à des codes. 

Pour adultes qui maîtrisent les codes du banditisme dandy? 

Lien permanent Catégories : Médecine générale 1 commentaire

Commentaires

  • Je n'en avais pas de souvenir précis mais je crois que j'ai envie de le relire. Pourtant ma note n'était pas excellente... Ce roman m'a laissé un souvenir... De quelque chose d'original. En ça c'était marquant !

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