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Ronde de nuit

gardien-invisible-redondo.pngLe gardien invisible, Dolores Redondo

Au pays basque espagnol, une inspectrice enquête dans son village natal sur des meurtres de jeunes filles dans la forêt (avec gâteau posé sur le pubis) tout en se démenant avec les habituels problèmes personnels ( veut un enfant mais n'arrive pas à tomber enceinte, sœur odieuse, enfance encore pire).

Et puis on dit que c'est une espèce de "yéti" du folklore local qui a fait le coup, un basajaun.

Et sa tante tire les cartes, aussi.

Pfff Espagne et superstition, ce n'est pas mon meilleur tirage de l'année. Ce n'est pas sans intérêt, ça passe bien. Mais je ne me vois pas me triturer les méninges tout mon dimanche pour aller plus loin.

 

Ce livre entre dans les statistiques annuelles suivantes de motifs récurrents:

+1 Problème avec sa mère

+1 Récit qui alterne passé et présent

+1 Flic avec un drame personnel dans son passé

+1 Bouffe et meurtre

Lien permanent Catégories : Pharmacie 7 commentaires

Commentaires

  • Je reconnais bien les deux premiers motifs ! ;)
    D'ailleurs, en 2014, je n'en pouvais plus de lire des livres que j'appelais "secrets de famille" (en général, le secret de famille qui avait été tenu caché pendant deux générations ressortait à la suite d'un déménagement, d'un héritage ou de la découverte d'un objet type photo ou courrier ou journal intime..).
    J'avoue que je sature un peu de ce genre de romans maintenant..

  • Jonathan Coe fait dans les secrets de famille, alors je ne peux pas condamner à 100% ^^
    Mais tu as raison, il y a de ces modes dans les livres, de ces vagues qu'on en finit plus de se prendre sur la tête!
    A un moment, l'alternance passé/ présent / passé / présent me fichait le mal de mer.
    Quant aux flics dans les romans (et au ciné), ils sont toujours impliqués personnellement. Ou leur femme, ou leur gosse. Ou leur femme enceinte.
    Et toujours ils trainent leur passé torturé...

  • Tes exemples sont tellement vrais, c'est génial ! ;)
    Il faudrait en faire une liste.. :)
    Le passé torturé du héros, flic ou non, c'est obligatoire, c'est vrai !

  • Mmh je suis d'accord, si la vie n'était qu'un long fleuve tranquille, ça ne ferait pas de bonnes histoires.
    Mais, si on suit le raisonnement jusqu'au bout, si la famille d'un flic est impliquée dans chaque meurtre, il suffirait de réduire drastiquement le nombre de fonctionnaires de police pour faire baisser la criminalité.

  • Eh bien je l'ai trouvé très sympa moi cette enquête et l'enquêtrice attachante. La psychologie du personnage était bien creusée et exploitée. L'écriture pas désagréable (enfin la traduction).
    Le milieu (le cadre) dans lequel cela se déroule était dépaysant (très couleur local).

    Après, je te concède qu'il n'innove pas particulièrement mais si on ne devait ne trouver plaisant que les romans innovants (et qui ne sont pas donc du déjà-vu), on aurait peu de choses à se mettre sous la dent.
    D'ailleurs, dans les romances est-ce qu'on se préoccupe autant des récurrences?

  • C est quoi c te pique sur les romances? ? Haha tu n'as qu'à pas m'en offrir dans mes périodes fleur bleue.

    Je ne sais toujours pas si j attends de la nouveauté dans un livre. Parfois.

  • Comme tu viens très justement de me le dire de vive voix "le nouveau n'existe pas" (l'original se fait rare oui) et je retiens aussi de l'échange que "nous sommes chiants parce que parfois nous cherchons les mêmes ingrédients et nous nous en accommodons et, d'autres fois, les retrouver à répétition nous agace"
    C'est exactement ce que je voulais te faire entendre par cette petite pique :p
    Parce que (en étant sincère avec nous même) si une histoire faites de certains ingrédients nous plaît, on est près à accepter la redondance (les récurrences) et on est totalement satisfait...

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