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Exceptionnellement j'ai pas de titre

sartre, mouches, théâtre, alors là je sèche..., mouche couche douche louche pas faciles les associations d'idéesLes mouches, Sartre

Avis chrono'

Où il est question de politique et de pouvoir, mais avant tout, d'humanité. Les pires spécimens d'hommes sont là à pourrir moralement au milieu des mouches, sous le regard satisfait de Jupiter, dieu qui pourrait ne plus en être un si seulement l'homme prenait son destin en main. J'en retiens ça, en gros, mais c'est sans garantie.


Quel retard? C'était (presque) dimanche hier. Même dieu se repose le dimanche. Et puis d'un coup, lundi est passé, hop, rien pu faire contre ça. Mais elles arrivent, les hôtesses enfiévrées de l'enfer, les servantes démoniaques, ne vous en faites pas. Demain? Fin de semaine max.

En attendant, j'ai lu Sartre, il était aussi sur la liste, pas si loin des succubes qu'on pourrait le croire. Ce pauvre Sartre que je confonds toujours avec Camus... La liste indique "Huis clos" suivi de "Les mouches". J'avais scrupule à cocher la ligne en ayant seulement lu Huis clos il y a bien longtemps.

Ces mouches me donnent du fil à retordre. Le sujet est mythologique - pas mon fort - il est question des Atrides. J'ai donc commencé par wikipédia avant la pièce, histoire de me rafraichir la mémoire. En résumé: incestes et meurtres en famille.

Dans les mouches, Oreste, accompagné de son précepteur rentre dans sa ville natale, Argos. Son père y a été assassiné par sa mère la reine et l'amant de celle-ci devenu roi. La ville est infestée de grosses mouches qui symbolisent, si j'ai bien compris, les remords qui harcèlent les habitants à la suite de ce meurtre et des péchés des habitants.

Une pièce ardue, à portée philosophique, qui aborde des questions morales. Doit-on assumer ses actes ou se repentir? Vivre dans le fantasme d'une vengeance ou l'assouvir. La soeur d'Oreste est un personnage complexe. Esclave auprès du couple royal, elle déborde de colère. Ce qu'elle exige, elle l'obtient, et lorsqu'elle l'obtient, elle est dévorée par l'horreur et le remord.

C'est une pièce qu'il faut étudier en détail pour l'apprécier, je suppose. Une scène a tout de même retenu mon attention, elle m'a touchée et j'ai eu la sensation d'en effleurer la compréhension. Et si je ne l'ai pas comprise, au moins l'ai-je trouvée belle.

Une fois par an, les habitants se rassemblent et ouvrent un chemin pour les âmes des morts. Morts par leur faute. Et le fantôme du défunt, pour une journée ou une nuit, vient leur tenir compagnie. Une sorte de sel à mettre sur les plaies. Ces hommes se vautrent dans leurs tourments.

J'ai moins bien compris ce qui était suggéré de la liberté, liberté d'agir ou de ne pas agir. Jupiter est un personnage à part entière de la pièce. Il parle beaucoup, il agit parfois, mais déclare finalement qu'il n'a le pouvoir d'agir que si les hommes lui confèrent, par leur peur, ce pouvoir.

Conclusion: une pièce sur laquelle il me plairait d'être mieux éclairée. Pas déplaisante mais beaucoup moins accessible que Huis clos, ou les Mains sales.

Lien permanent Catégories : Pharmacie 2 commentaires

Commentaires

  • Ouch, elle me parait passablement compliquée celle-ci... Elle est dans un baby, je crois que je vais lire les autres avant ! Et garder cette pièce à portée philosophique pour quand j'aurai les yeux grands ouverts!

  • Oui, dans le baby théâtre. Je la gardais aussi pour la fin, je dois en être à 17. ^^

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